
( AFP / - )
Le constructeur automobile britannique de luxe Jaguar Land Rover (JLR), affecté ces derniers mois par les droits de douane de Donald Trump, a annoncé jeudi la suppression d'un maximum de 500 postes d'encadrement au Royaume-Uni.
"Dans le cadre de nos pratiques commerciales normales, nous offrons régulièrement aux employés éligibles la possibilité de quitter JLR par le biais de programmes limités de départs volontaires", a expliqué un porte-parole de la marque, sans établir de lien avec les taxes douanières américaines, ni le profond repositionnement de la marque Jaguar orchestré l'an passé.
Le constructeur, propriété de l'indien Tata Motors, s'attend à ce que ce programme de départs volontaires, qui ne s'adresse qu'aux cadres de l'entreprise au Royaume-Uni, entraîne un maximum de 500 départ, soit 1,5% de l'effectif britannique total.
Jaguar Land Rover, qui avait suspendu en avril ses livraisons de véhicules aux États-Unis en raison des droits de douane imposés par Donald Trump, a publié début juillet des volumes de ventes trimestrielles en nette baisse.
Ces surtaxes douanières avaient été imposés début avril par le président américain, mais un accord commercial entre Londres et Washington, entré en vigueur fin juin, les a depuis réduites pour les automobiles britanniques de 27,5% à 10% (dans la limite de 100.000 véhicules par an).
Fin juin, l'organisme sectoriel britannique SMMT avait signalé une chute brutale des exportations de voitures britanniques vers les Etats-Unis en mai.
Jaguar a par ailleurs pris l'an passé un virage à 180 degrés avec des véhicules électriques colorés, dans l'espoir d'atteindre une clientèle plus riche.
Mais en s'éloignant de ses fondamentaux historiques, le constructeur s'était aussi attiré des critiques parfois violentes.
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